La Sirène par Kiera Cass : Une deuxième vie

20 novembre 2017 | Culture

Forte de son succès de la série La Sélection, Kiera Cass a eu la chance de rééditer son premier livre La Sirène. Donner une deuxième vie à une histoire peut sembler une bonne chose, mais ce n’est pas toujours le cas.

RÉSUMÉUne fille au lourd secret.Le garçon de ses rêves.Un océan les sépare. Kahlen est une Sirène, vouée à servir son maître l’Océan en poussant les humains à la noyade. Son arme ? Une voix fatale pour qui a le malheur de l’entendre… et qui l’oblige à se faire passer pour muette lorsqu’elle séjourne sur la terre ferme.Akinli, lui, est un séduisant jeune homme, qui incarne tout ce dont Kahlen a toujours rêvé.Alors que leur amour naissant leur fait courir un grave danger, Kahlen est-elle prête à tout risquer pour Akinli ?Enfin traduit en français, le premier roman de Kiera Cass, auteur de la série best-seller international La Sélection.

Je ne dis pas que La Sirène est un mauvais livre. Ce n’est pas tout à fait ça. Je suis contente d’avoir eu la chance de lire à nouveau Kiera Cass – que j’ai eu en entrevue et qui est trop fine. Le problème c’est qu’elle nous avait offert un travail de qualité avec La Sélection qui ne s’est pas tout à fait retrouvé dans La Sirène.Premièrement, sans être tout à fait la même histoire, il y a beaucoup de similitudes. C’est un peu du remâché dans la thématique. J’ai l’impression que X est America Singer, mais juste moins peaufiné. Et il y a quelque chose qui me dérange. Je ne sais pas si c’est un truc de traduction, mais à chaque fois que l’on parle de l’Océan (un peu comme un être vivant), on met une majuscule au pronom qui y fait référence. Par exemple : je l’entends me parler, Elle me dit. Tout ça, un peu random. C’est peut-être aussi un choix éditorial qui est présent dans le format original, mais ça m’a irritée pas mal tout le long de la lecture.Est-ce qu’on passe un bon moment? Oui, mais sans plus. J’ai une grosse impression de déjà vu et je mets mon cerveau à off. J’en voulais plus. Tout simplement.

Photo : Robert Laffont

Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre.