L’adoption féline

24 janvier 2017 | Style de vie

Je suis entourée d’animaux depuis ma naissance. Que ce soit des chats, des chiens, des oiseaux, des poissons ou des lapins, il n’y a eu qu’une seule année où ça n’a pas été le cas. C’était affreux. Ça me donnait bien un petit répit de «responsabilités», mais l’appartement était vide. Si vide.À l’époque, mon père a finalement mis fin à cette période de solitude animale en m’offrant une belle petite Yorkshire de deux ans, Mika, l’amie d’une vie. Ce chien qu’on a fini par surnommer Chewbacca à cause de son poil, a rendu l’âme 5-6 ans plus tard. J’ai attendu quelque temps avant de choisir un nouveau compagnon et je n’étais pas vraiment seule de toute façon. Ayant fait un retour à la maison familiale, j’avais comme partenaires Kelly (boxer) et Geisha (persan), le chat de mes parents. À mon rythme, j’ai effectué mon deuil et j’ai fait la connaissance de Miss Boo Radley, une cockapoo (cocker x poodle).

Boo & KellyMiss Boo Radley est une chienne…comment dire… très spéciale et entêtée. Surtout entêtée. Bien qu’elle m’adore, elle a décidé que son maître serait mon père et elle n’est malheureusement pas un animal qui vivrait bien la vie en appartement, à mon grand désespoir. Passer de longues heures seule, sans compagnons canins n’est pas pour elle. C’est donc à contrecoeur que je l’ai laissé chez mes parents lorsque l’occasion est venue pour moi de retourner en appartement. Ne vous inquiétez pas, je m’assure de lui rendre visite très souvent.Où je m’en vais avec ça? L’adoption animale. Après seulement deux mois, je me suis rendu compte à quel point une présence animale me manquait. Ces petites bêtes ont vraiment un impact dans nos vies. Un jour, je discutais avec mon coloc à propos de l’adoption d’un chaton, le lendemain ma mère me disait que mon père voulait m’en offrir un à Noël. La vie est drôlement faite non?Cette fois, je voulais adopter. Le 4 décembre dernier, je me suis donc rendu à la SPCA de Montréal, avec la ferme intention d’en ressortir avec un beau petit félin. Si j’avais pu, je les aurais tous adoptés. Ils sont bien trop beaux! Dans une autre vie, je serais propriétaire d’un refuge pour animaux ou d’une ferme, clairement. Ils sont entre bonnes mains, prise en charge et bien soignés ,mais les voir tous ainsi en cage, ça te brise le coeur longtemps quand t’es une amoureuse des animaux. Par contre, je suis pas certaine que mon proprio aurait apprécié avoir 34 chats dans son logement.Je suis tombée en amour plus de fois que mon coeur ne pouvait le supporter, mais j’ai arrêté mon choix sur une belle rousse d’environ 4 mois, nommée Jujube. Tranquille, bien couchée dans sa cage, elle ne faisait que fixer les gens.Il faut savoir que l’adoption se tient en deux temps à la SPCA. Tout d’abord, tu visites les animaux pour faire un choix (difficile) et par la suite tu redescends pour remplir un formulaire en croisant les doigts que l’animal désiré soit toujours disponible.Quand j’ai pu prendre Jujube dans mes bras, elle s’est tout de suite mise à ronronner et lorsque je l’ai remise dans sa cage, elle voulait en ressortir immédiatement. J’étais conquise.

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Une photo publiée par Alexe Philibert/ Larouquine.ca (@alexephilibert) le 14 Déc. 2016 à 7h08 PST

Jujube, c’est une chatte hyper sociale qui n’a pas peur des étrangers, qui me chicane quand je rentre un peu trop tard (même quand je ne suis partie que quelques heures) et qui aimait beaucoup trop mon sapin. Mais par-dessus tout, c’est une chatte sympathique, drôle et qui comble mon côté animal-lover. Je ne pourrais pas demander mieux.La prochaine fois que vous désirez un animal, pensez à l’adoption, que ce soit à la SPCA ou dans un refuge de votre région et parfois même sur Kijiji.À plus, je m’en vais flatter mon chat!