Les grands rêves de la vie

18 janvier 2017 | Culture

Moi je suis allumée par toutes sortes de trucs ; aussitôt qu’il y a un minimum de couleurs, de fleurs et de sparkles, je suis toute énervée. Ça ne m’en prend pas gros pour m’emballer. Je suis une passionnée qui se garroche dans toutes les directions. Janvier 2017 marque l’anniversaire de mon embauche en aviation. Ces trois dernières années ont été au-delà de mes attentes; garnies d’aventures fabuleuses, de rencontres vivifiantes et d’escapades magiques. À l’approche de mes vingt-sept ans, je me sens bien. Mon emploi, les opportunités ainsi que le mode de vie qui l’accompagnent me plaisent et je ne m’imaginerais pas trader tout ça pour m’asseoir à un bureau 8 heures -ou plus- par jour.

John Lennon Wall à PragueOn dirait que c’était hier que 2014 m’a donné le gros lot : en plus de me trouver un nouveau boulot, j’ai aussi rencontré Mister Right! La vie fait bien les choses, elle s’est arrangée pour qu’on se rencontre en formation. Après quelques semaines de cours et d’examens exigeants, on a pris notre envol et à nous le globe! Sardaigne, Costa Rica, Mexique, Hawaï, San Francisco… Name it! En quelques mois seulement, nous avions déjà fait plus de destinations ensemble que mes parents en 25 ans de mariage (et ils sont sorteux!). Tout ça pour dire que j’adore ma vie. Elle est flyée et funky à mon image(je sais, je sais, je me répète!). Oui, elle vient avec certains désagréments – genre vivre dans mes valises- , mais en règle générale, je suis consciente de la chance que j’ai et je savoure chaque moment.L’année dernière, en plus de prendre soin de mon corps, j’ai fait beaucoup d’introspection.J’ai mis la main sur un livre en particulier qui est vraiment venu me chatouiller l’âme : Écoute ton Corps de Lise Bourbeau.

C’est comme s’il m’avait sauté dessus… pour changer ma vie. Ça a opéré un vrai changement en moi, et ce, pour le mieux. Depuis, je me suis aussi familiarisé avec les ouvrages de John P. Strelecky et encore une fois, je me suis retrouvée envoûtée. Ça vaut la peine de les ajouter à votre Objectif 52!Dans Le Safari de la Vie, Strelecky nous amène à nous questionner sur nos cinq grands rêves de la vie. Il nous présente Jack, un personnage sympathique dans la vingtaine, qui se retrouve coincé entre la pression de la société occidentale, sa routine essoufflante et son roulement exorbitant orienté autour de l’argent. Après deux années à économiser, le jeune homme quitte tout pour réaliser son rêve de visiter l’Afrique et il fait la rencontre d’une sage femme qui va lui en apprendre beaucoup sur le sens de la vie. C’est vraiment spécial.Et incontestablement, de fil en aiguille, on en vient à se demander l’inévitable : c’est quoi moi, les cinq grands rêves de ma vie? Comment je peux clairement les formuler?! Finalement, me brancher et canaliser mon énergie pour les accomplir?!De mon côté, on dirait que je m’étourdis tout le temps, que je change trop souvent d’idées ou de projets, que je me laisse emporter par les mauvaises vagues (petit clin d’oeil à un autre livre du même auteur: Le Why Café). Cette année, j’aimerais vraiment pouvoir prendre des moyens concrets pour sentir que je me rapproche doucement de ces fabuleux rêves. À long terme, me connaissant, ça inclut probablement des palmiers, des hamacs, du soleil, des sourires et beaucoup, beaucoup d’amour. Je rêve de moments riches en émotions et en émerveillement. Je veux visiter l’Australie et faire un voyage en Inde. Aussi, dans un futur proche, je désire devenir propriétaire, question d’organiser mes finances et d’avoir un pied à terre à moi, à nous, au Québec – quitte à le louer quand je prendrai la poudre d’escampette. Par-dessus tout, depuis mon premier voyage à backpack, je rêve secrètement de posséder ma propre auberge de jeunesse.

Pura Vida à MontezumaUn endroit unique et chaleureux où les hibiscus et les ananas se mêleraient au son des vagues alors que je travaillerais, pieds nus, à veiller au confort de mes invités. Je cuisinerais pour eux tandis que mon amour s’occuperait de leur faire visiter les environs… Bon, vous devez vous dire que je rêve en couleurs et que ça exige beaucoup de travail, de connaissances, de paperasse, de gestion, d’organisation, de temps,et d’argent, et de… Ouais! Justement. C’est ça le problème avec les rêves. Ils viennent avec 48 montagnes à escalader avant de finalement aboutir là où l’on aimerait vraiment profondément être. Souvent, ça me décourage. Mais si d’autres ont été capables… Pourquoi pas moi? Je suis fonceuse, déterminée et intelligente. C’est quoi qui m’empêcherait de me réaliser?! Ça me fait du bien de me confier aujourd’hui, alors je vais continuer. À mon décor enchanteur, on ajoute deux beaux pitous et deux heureux bébés aux pommettes rosées et aux cheveux en broussailles. Finalement, à travers tout ça, il y a ma passion pour l’écriture que je souhaite développer et structurer. Ça serait cool d’écrire un livre, non?! Surtout si, je parviens éventuellement à mettre tous mes petits bouts de rêves ensemble en place… Deux agents de bord s’éprennent l’un de l’autre et se partent en affaire au Costa Rica, vivant d’amour et d’eau de coco! Ça ferait une pas pire histoire…

Vous, c’est quoi vos rêves? Quel serait votre petit bonheur de routine?Qu’est-ce qui vous prime et vous motive, mais que trop souvent, vous vous dites que c’est trop compliqué? Que ça prend de l’argent ou telle ou telle connaissance ou contact?

Pourquoi est-ce qu’on se met des barrières de même?!

Je vous laisse sur cette belle citation : “Don’t call it a dream, call it a plan” …OUF!

Mais après tout, why not peanut?!