Un pas de plus vers l’estime de soi

25 octobre 2016 | Style de vie

Le 25 octobre est une date à retenir. La première journée d’une belle initiative de Marie-Ève Lamontagne, la Journée de l’estime de soi. Banale direz-vous? Pas vraiment non. Combien de personnes possèdent une piètre estime d’elles-mêmes? Combien s’empêchent de vivre complètement à force de douter de leurs capacités et d’atteindre un certain équilibre dans leur vie? Trop. Beaucoup trop. Et je m’y inclus de temps en temps. L’estime de soi, c’est pas mal chancelant par bout.

Marie-Ève Lamontagne - Crédit photo : Isa Photographie

Crédit photo : Isa Photographie

Née avec un mal de vivre, Marie-Ève Lamontagne s’est questionnée longuement sur la place qu’elle occupait sur cette planète et dans cette vie comme bien des gens. C’est finalement trois burn-out et un grand travail sur elle-même plus tard qui l’ont mené où elle est aujourd’hui. Mais, c’est surtout sa rencontre avec une femme d’affaires qui a peu à peu changé sa vie. Prenant de plus en plus la parole lors des événements qu’elle gérait pour cette femme, elle a remarqué à quel point son parcours pouvait avoir un impact sur les autres. Qu’elle n’était finalement pas seule au monde et qu’eux ne l’étaient pas non plus.

Marie-Ève est donc devenue ce qu’elle se plait à appeler une porteuse d’estime de soi. Sa mission est simple : inspirer les gens, surtout les femmes, pour qu’elles s’engagent envers elles-mêmes et qu’elles ne soient plus esclaves de leur vie comme elle-même l’a déjà été. Pour que celles-ci deviennent plus heureuses et plus épanouies. Qu’elles cessent de compenser pour combler un vide et atteignent plutôt un équilibre. D’ailleurs, elle a même créé L’échelle Lamontagne, qui se veut une unité de mesure pour cet équilibre tant recherché.

Courtoisie de Marie-Ève Lamontagne | Facebook

Courtoisie de Marie-Ève Lamontagne | Facebook

Selon elle, il est important d’accepter sa vulnérabilité, de ne pas tout contrôler et de vivre ses émotions. Parce qu’après tout, la plus grande peur de l’être humain, c’est de souffrir. Pourtant, on apprend tellement de toutes ces émotions et même de la souffrance. Sans oublier l’importance de se connecter avec soi-même, ses valeurs, avec qui nous sommes vraiment pour avoir le genre de vie que l’on désire.

Marie-Ève Lamontagne vise grand. Elle espère que cette Journée de l’estime de soi, créée avant tout pour que les gens s’engagent envers eux-mêmes ainsi qu’en communauté, fera son bout de chemin et gagnera en importance d’année en année, et ce, dans tous les pays francophones (et pourquoi pas anglophones aussi.) En 2017, elle verra son premier livre apparaître sur les étagères des librairies, un roman portant sur une histoire qu’elle a vécu où le manque d’estime de soi est en cause. Un deuxième, cette fois-ci sur son parcours, devrait voir le jour un peu plus tard dans la même année. Elle espère ainsi défaire la penser magique qui veut que «lorsque l’ont se choisi tout est facile » , parce que comme elle le dit si bien « se choisir est primordiale, mais ce n’est pas vrai que tout devient rose. C’est un long processus.»

Pour le reste, elle garde l’équilibre grâce à son échelle et accueille avec bonheur tout ce que la vie lui réserve.

*Bien que Marie-Ève concentre son attention sur les femmes, il n’en reste pas moins que les hommes sont invités à se joindre à cette merveilleuse journée.

Et vous, quels engagements au quotidien prenez-vous pour votre estime?

Pour rejoindre Marie-Ève Lamontagne :